Vous croyez émettre un avis sur une personne, une chose, un événement mais en fait vous lancez un cri d'alarme et de douleur.
Le jugement est un appel à l'aide. Il est l'outil que votre ego apporte à votre attention afin que vous regardiez en vous l'enfant intérieur qui souffre.
Lorsque vous jugez, vous pensez sincèrement que vous vous appuyez sur des faits, des idées concrètes ou sociétales issues de l'équilibre grégaire.
Lorsque vous jugez, vous faites resurgir en vous vos frayeurs, vos doutes, vos expériences douloureuses de votre vie. Vous matérialisez les peurs cachées dans vos placards.
Si vous jugez au cours de la journée, arrêtez-vous un instant pour observer ce qui vous y a poussé. Puis allez chercher en vous cette partie en colère, en pleurs ou en défense. Et écoutez-la. Elle a beaucoup à vous dire, si ce n'est qu'elle a besoin de vous, de votre tendresse et de votre réconfort.
Soyez la mère affectueuse et sécurisante, compréhensive que votre enfant appelle en votre for intérieur. C'est à cette attention que répondra la paix en vous. En reconnaissant en vous les parties douloureuses, vous pacifierez ce qui est éveillé. Vous laisserez la place à la sérénité. Vous vous aimerez.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire