Savoir et connaissance, deux mots qui semblent similaires à première vue. Mais si nous les posons l'un à côté de l'autre, nous nous rendons compte qu'ils diffèrent dans leur objectif.
Savoir résonne sur l'accumulation, la quantité. Apprendre, retenir des mots, des concepts afin de pouvoir les décrire dans leur fonctionnement, lien de causalité et place dans le monde. C'est ce que l'on appelle la théorie.
Connaître implique l'intégration des effets, causes et conséquences. Il y a alors reconnaissance de l'intrication, cet écho qui interfère dans l'espace-temps telle une vague invisible qui soulève notre plan de vie. C'est ce que l'on appelle la pratique.
L'un parle de quantité, l'autre de qualité. L'un sans l'autre, il n'y a qu'incompréhension ; l'un avec l'autre crée l'empathie. A condition d'accepter d'oublier pour faire de la place à un nouveau paradigme, pour ne pas stagner dans une béatitude stérile. L'illumination procède du lâcher-prise, de cette magie de nous en remettre à la plus belle partie de nous qui nous guide et nous rassure.
Pour s'ouvrir à cette illumination, il lui faut de la place. C'est pourquoi l'amour de soi est essentiel, car il nous faut nous faire confiance, avoir foi en nous-même pour déposer notre savoir et offrir notre connaissance à l'univers. Et c'est en cela que ne rien savoir devient synonyme d'accueil. Accepter que la définition de nos concepts soit vraie l'espace d'un instant, avant de la soumettre à notre discernement et de s'ouvrir à une nouvelle définition.
L'Amour reconnaît toutes les vérités, dans ce que notre savoir et notre connaissance créent une compréhension relative. Nous ne savons que ce que nous pouvons percevoir, et ne connaissons que ce qui correspond à nos vérités, à notre paradigme.
Mais, finalement, est-ce important que nous restons encadrés par la relativité ? Puisque la Création est issue de l'Amour, nous sommes intriqués à cet Amour inconditionnel qui nous marque jusqu'au plus profond de notre essence.
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