Nous jugeons les autres pour nous protéger.
En posant un jugement sur quelqu'un, nous détournons ainsi l'attention afin de calfeutrer nos lézardes, faiblesses et mésestimes de soi. Nous positionnons le regard vers un autre.
Et juger quelqu'un permet de se revaloriser, de se convaincre que nous avons des qualités que les autres non pas. Que nous sommes mieux que l'autre.
Parce que nous avons peur, finalement, que quelqu'un se tourne vers nous pour nous dénoncer, pointer du doigt nos mensonges, nos lacunes.
Parce que nous croyons, au plus profond de nous, que nous ne méritons pas les preuves d'affection, de reconnaissance.
Le jugement est une parade à nos déceptions, nos désillusions et nos souffrances. Il reste pessimiste car nous cherchons à valider auprès des autres nos croyances désenchantées. Car, sinon, cela voudrait dire que nous avons tort, que nous nous sommes imposés la tristesse et le scepticisme par illusion. Que tout ce que nous avons vécu est teinté de notre propre jugement, et non issu de la Vie. Que l'autre peut être différent. Et cela fait peur.
Observez quand vous jugez, demandez-vous s'il y a une autre perspective, une variété de regards possible, une optique potentiellement distincte.
Ouvrez votre perspective, accueillez de nouveaux points de vue. Et vous y trouverez la paix.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire